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Vers l'élection présidentielle en Haïti
Posté le 09 janvier 2006 à 03:24:57 CET par Phil

La Caraïbe Au travers des communiqués de presse du Front de Reconstruction Nationale haïtien et des événements récents de l'actualité, le point sur la situation politique de la nation haïtienne.

Election présidentielle et générale en Haïti

LA HAVANE, 7 janvier 2006
Les élections présidentielle et législatives de Haïti devraient avoir lieu le 7 février prochain, selon des informations parvenues samedi à La Havane.

Ces élections avaient été initialement prévues pour le 8 janvier avant d'être reportées. Les responsables électoraux ont évoqué les problèmes concernant la sécurité et les retards dans les préparatifs du scrutin.

Vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé le gouvernement intérimaire de Haïti de définir rapidement une nouvelle date pour le scrutin, qui ne devra pas avoir lieu plus tard que le 7 février.

Selon le nouveau calendrier du scrutin annoncé samedi, le premier tour du vote sera organisé le 7 février et le second tour est prévu le 15 février.

Au total 34 candidats participeront à l'élection présidentielle, tandis qu'environ 1 300 autres se disputeront les 130 sièges du Parlement. Le nouveau président devrait prendre ses fonctions le 29 mars prochain. Fin

Le chef de la mission de l'ONU en Haïti retrouvé mort à Port-au-Prince

PORT-AU-PRINCE, Haïti (AP) -- 7/01/06
Le général brésilien commandant les forces de maintien de la paix de l'ONU en Haïti a été retrouvé mort sur le balcon de sa chambre d'hôtel à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, ont annoncé samedi les autorités haïtiennes. Urano Teixeira da Mata Bacelar, chef de la Mission de stabilisation des Nations unies en Haiti (MINUSTHA), a trouvé la mort samedi matin dans un "accident d'arme à feu", a indiqué le lieutenant-colonel Fernando da Cunha Matos, porte-parole de l'armée brésilienne, à l'agence officielle brésilienne Agencia Brazil. Le corps du militaire, âgé de 57 ans, a été vu par un photographe de l'Associated Press gisant sur le bord d'un balcon de l'hôtel Montana, l'un des plus réputés de la ville, dans le quartier résidentiel de Petionville. Il portait un t-shirt blanc maculé de sang, un caleçon et des sandales noires. Des responsables onusiens ont immédiatement rejoint l'hôtel sans faire le moindre commentaire à la presse. Des spécialistes de médecine légale de la police haïtienne s'y trouvaient également. La mort de ce général, à la tête d'une force de 7.600 hommes provenant d'une quarantaine de pays, intervient alors que la communauté internationale tente de permettre un rétablissement de la démocratie en Haïti, toujours en proie à l'insécurité deux ans après l'insurrection qui a chassé du pouvoir le président Jean-Bertrand Aristide. Quelques jours plus tôt, les élections présidentielle et législatives prévues pour le 8 janvier avaient été reportées pour la quatrième fois sans que soit fixée une nouvelle date. AP

Les Voeux du FRN pour 2006.

Le Front pour la Reconstruction Nationale adresse, plein d'espérance, ces vœux le plus sincères de bonheur, de santé et de prospérité à tous les vivants ici ou d’ailleurs. Que toujours en Haïti, l’étranger trouve un meilleur accueil que celui que reçoivent les Haïtiens ces jours-ci.

Le FRN formule les vœux, qu’enfin en 2006, la Patrie hérite d’un Président et d’un Gouvernement digne de ce nom, respectueux des droits démocratiques, économiques et sociaux de la population haïtienne. Le FRN souhaite au peuple haïtien l’avenir de progrès, de reconstruction et d’émancipation qu’il mérite.

Le FRN souhaite aux forces de la Minustah un prompt retour chez elle ainsi qu’une rapide inutilité aux représentants des instances internationales qui profitent de la misère du peuple, afin qu’ils puissent aller manœuvrer ailleurs… Nous souhaitons du coup plus de moyens à celles qui travaillent vraiment pour le peuple.

Le FRN formule pour la planète un avenir où les pays les plus pollueurs commenceront enfin à se mobiliser pour la sauver, où les armées d’occupations des pays les plus guerriers seront vaincues ou démobilisées, et où les richesses du monde seront mieux réparties entre tous ses habitants…

Vive une Haïti libre et indépendante

Le Front pour la Reconstruction Nationale

Communiqué du Front pour la Reconstruction Nationale.

Pourquoi chercher « un coupable » alors qu’il y en a « légion »…

Depuis quelques jours, les rumeurs, sur le report de la date effective des élections, se font de plus en plus insistantes… sans doute cherchait-on à préparer l’opinion publique haïtienne à un fait connu, depuis plusieurs jours, si ce n’est plusieurs semaines, de tous les observateurs sérieux de la vie politique. Pourtant la fuite en avant, se poursuit encore, après un premier report, la réunion convoquée par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), ce vendredi, s'est terminée en queue de poisson, car le CEP n’avait rien à nous dire…

Nombreux vont être ceux à dire « c’est pas moi, c’est l’autre », « sè pa fot nou », bon nombre d’entre eux vont se chercher des excuses… Alors nous, FRONT POUR LA RECONSTRUCTION NATIONALE, nous avons décidé de parler vrai et de placer chacun devant ses propres responsabilités avant qu’il ne soit trop tard. Parce qu’aucun des acteurs en présence n’a le courage d’assumer sa part de responsabilité, illustrant une fois de plus l’incurie d’une classe politique usée et dépassée, trop habituée à suivre (comme un petit chien) tel dictateur ou tel occupant.

Comment expliquer autrement l’ahurissante situation que nous vivons aujourd’hui ? Qui va oser expliquer aux Haïtiens qu’avec l’aide de l’OEA, de l’ONU, de la MINUSTAH, du PNUD, etc. le gouvernement provisoire et le CEP ne soient pas capables d’organiser des élections au moins aussi bien planifiées que celles organisées, par les Haïtiens, sous la présidence de Madame Ertha Pascale TROUILLOT, 15 ans plutôt, en 1990 ?

Certaines questions sont préoccupantes et méritent des éclaircissements. Pourquoi le Gouvernement a-t-il compliqué la tâche des citoyens haïtiens qui voulaient exercer leur devoir démocratique ? En multipliant le nombre de démarches à faire pour obtenir la carte d’électeur, alors qu’une seule démarche suffisait la fois précédente (et dont personne n’a jamais critiqué la validité) ! – ce qui multiplie donc le nombre de kilomètres que chaque électeur doit faire, une première fois pour demander sa carte, une deuxième fois pour aller la retirer, et enfin une troisième fois pour aller voter (et en plus cette fois-là avec l’interdiction d’utiliser un véhicule !).
- Quand on sait, qu’à titre « d’assistance technique », on a confié le découpage électoral a un fonctionnaire de l’OEA, qui a travaillé avec une carte depuis son bureau sans jamais se rendre sur le terrain pour vérifier si son « plan » tenait compte des réalités haïtiennes, ni chercher à collaborer avec les autorités locales.
- Quand on sait en plus, que le nombre de centres de vote est plus restreint qu’aux élections antérieures. Cette mesure multiplie donc le nombre de kilomètres que les électeurs (et en plus avec l’interdiction d’utiliser un véhicule !), certains ayant à parcourir jusqu’à une dizaine d’heures de marche. Quand on connaît – comme chacun d’entre-nous- l’état de délabrement de nos infrastructures routières...
- Quand on apprend que, suite à toutes ces complications, le nombre d’électeurs inscrits est inférieur de près d’un million par rapport à 1990 (alors que la démographie de la population haïtienne devrait naturellement avoir produit l’effet inverse)…

Il n’y a que deux analyses possibles : soit on cherche à ce que le processus électoral soit discrédité avant même que les élections aient eu lieu (aux bénéfices de secteurs politiques nationaux ou internationaux [affairistes ou « maffieux »] à qui l’instabilité profite) ; soit les personnes, qui ont la responsabilité de l’organisation des élections, sont d’une incompétence rare…

Dans les deux cas, cette situation est INACCEPTABLE, INTOLERABLE, et surtout NE PEUT EN AUCUN CAS PERDURER !

Le CEP, ce CEP du « laisser faire », qui a préféré consacrer son temps à ses dissensions internes plutôt qu’à l’avenir des Haïtiens, n’a plus de légitimité…

L’Assistance Technique de l’OEA pour avoir fait preuve d’une telle incompétence, un tel manque d’attention aux réalités locales, n’a plus de légitimité…

Au bout de deux ans, nous devons constater que ce gouvernement a échoué dans sa seule et unique mission… Pendant ce temps, il a « géré » les biens de l’Etat, sans qu’aucun contrôle démocratique n’ait pu être exercé par des Chambres normalement constituées. Ce Gouvernement n’a plus de légitimité…

La majorité de la classe politique haïtienne qui regarde ces événements dans la passivité et dans la plainte, sans jamais oser pointer du doigt les véritables responsabilités. Ces politiciens professionnels, plus habitués à la mollesse des derniers salons à la mode et aux soirées de Gala dans les ambassades étrangères (y compris celles de pays qui maltraitent les Haïtiens qui y sont immigrés) qu’à la prise en compte et à la résolutions des besoins réels de leurs administrés. Cette majorité de la classe politique n’a plus de légitimité…

La Minustah, force d’occupation et d’inaction, qui ne considère pas que son rôle soit de défendre contre les violences l’ensemble des résidents sur le territoire haïtien… mais uniquement le personnel et les biens des organisations internationales au mépris de la population locale qui espérait d’eux aide et protection… La Minustah qui fait de la figuration dans les rues de Port-au-Prince et qui ne réagit même pas quand un de nos grands avocats se fait agresser juste sous ses yeux… La Minustah dont la présence n’a en rien fait obstacle à la recrudescence des kidnappings, des actions de chimères, de l’insécurité en général … Cette Minustah, sur le sol haïtien, n’a plus de légitimité…

Nous, au FRN (Front pour la Reconstruction Nationale), nous prenons une position claire : les Haïtiens ont démontré, par le passé, qu’ils étaient capables de faire mieux que « l’équipe internationale » qui tient actuellement le pays sous sa coupe. Il nous faut un CEP renforcé, par des nouvelles personnalités compétentes et respectés, qui puisse organiser des élections accessibles à tous les citoyens haïtiens, à horizon raisonnablement court afin de pouvoir enfin entamer le travail de RECONSTRUCTION dont le pays a le plus grand besoin.

Le Front pour la Reconstruction Nationale (FRN) frnhaiti@hotmail.com

-----------------------------

Guy PHILIPPE, Secrétaire Général du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN),
Candidat à la Présidence d’Haïti
guyphilippe@hotmail.com
00 509 454 04 22
FRN (Haïti) 9 rue Casseus, Pacot, Port-au-Prince, Haiti

Guy PHILIPPE analyse les rapports entre Haïti et St. Domingue

"Jusqu’au bout de la courtoisie !"
Félix Morrisseau-Leroy commence son Antigone par une injonction fondatrice : « M ap di w non ! ». Aujourd’hui moi aussi, je voudrais reprendre cette injonction car je suis au bout de l’indignation. Indigné par les actes racistes envers nos compatriotes en République Dominicaine, indigné par le Gouvernement dominicain, indigné par certains médias dominicains et maintenant indigné par les politiciens haïtiens.
Depuis la visite de Leonel Fernandez en Haïti, certains journaux dominicains m’accusent, en toute fantaisie et sans fondement aucun, d’organiser une campagne contre le Président dominicain. Des rumeurs de toutes sortes allant jusqu’à l’annulation d’un déplacement du président dominicain sous prétexte que je serais en train de comploter contre lui selon plusieurs journaux dominicains. Quelle aberration !
J’ai une reconnaissance profonde pour le peuple dominicain qui m’a accueilli pendant mes 3 années d’exil. Je ne saurais nourrir dans mon coeur que de la gratitude et non de la haine à son égard. Si en deux occasions j’ai décliné l’invitation de l’ambassadeur dominicain, c’est parce que les violences envers nos frères haïtiens continuent et ne sont pas dénoncées par les autorités concernées.
Depuis maintenant 15 mois, des violences et exécutions sommaires sans précédent en nombre depuis le massacre des Haïtiens par Trujillo en 1937 ont lieu en République Dominicaine. Nos compatriotes, là-bas, vivent dans la peur et sont obligés de faire profil bas, allant même jusqu’à nier leurs origines haïtiennes. Il y a eu plusieurs dizaines de morts, dont certains brûlés vifs ; des viols aussi, y compris sur une fillette haïtienne de sept ans.

Plus il y a de victimes haïtiennes, plus les journaux et le Gouvernement dominicains sont remontés contre nous. Il s’agit là d’un phénomène classique et il est difficile de ne pas voir de similarités entre notre sort et celui des juifs de l’Allemagne nazie. Sauf que la société et le Gouvernement allemand ont reconnu leurs responsabilités dans l’holocauste, une reconnaissance qui a ouvert l’Europe vers 60 ans de paix, de concorde, et de prospérité. Je ne connais pas un seul Haïtien qui ne rêve de relations harmonieuses avec les Dominicains. Mais l’inverse est-il vrai ? Quand le Gouvernement dominicain condamnera-t-il enfin les violences anti-haïtiennes dans son pays ? Quand le génocide de 1937, lors duquel 20 mille de nos compatriotes, hommes, femmes, enfants et nouveaux-nés, ont été exécutés sur ordre de Trujillo, sera-t-il enfin reconnu ? Nous ne demandons même pas des réparations, nous demandons que la vérité soit reconnue. Remarquez que c’est ce même homme qui fit campagne en clamant qu’il allait régler « le problème Haïtien ». Il a même juste avant sa visite en Haïti déclaré à la BBC de Londres que : « Haïti était un état en faillite ». Il a même osé ajouté que : « Haïti était à la fois une menace pour la République Dominicaine, les Etats-Unis et l’Europe ». Cet homme ne semble accepter les Haïtiens que s’ils courbent l’échine.
C’est pourquoi je suis aujourd’hui tout autant, sinon plus, indigné par le silence des hommes politiques haïtiens. Lorsque le Président Fernandez, le lendemain même de ces déclarations, invitait les candidats à la magistrature suprême à une réception, il ne s’en est pas trouvé un seul pour offrir, ne serait-ce qu’une critique, à ses propos ou pour protester contre le silence du Gouvernement dominicain envers les exécutions répétées d’Haïtiens : je me suis retrouvé seul, entièrement seul, auprès de nos vaillants étudiants qui avaient organisé une manifestation pacifique contre cette visite. Ces mêmes étudiants qui manifestaient les mains vides contre le dictateur Aristide, aujourd’hui encore défendent seuls l’honneur du drapeau national dans le silence assourdissant d’une classe politique sans patriotisme aucun. Aucun autre candidat ou homme politique n’a sauvé son honneur en ayant le courage de nous rejoindre.
Même après avoir été humiliés par le président Fernandez, qui les a laissés plantés pendant deux heures, ils n’ont pas protesté. Comment ces gens peuvent-ils prétendre défendre les humiliés si eux-mêmes se laissent humilier sans réagir ?
Et comment ne pas être également indigné par l’attitude de l’ex-Président Préval qui, pour sa première sortie publique, choisit d’aller participer à un cocktail offert par celui qui, la veille, se lançait dans des propos insultants sinon racistes envers notre pays. Celui-là même qui gardait le silence le 5 décembre 2003 et qui vient implicitement de garantir le retour du tyran sanguinaire s’il était élu, garde le silence envers les violences anti-haïtiennes. J’ai entendu, il est vrai, un ou deux politiciens haïtiens « critiquer » les évènements en République Dominicaine. « Critiquer » ? Est-ce que les Juifs se sont contentés de « critiquer » l’holocauste ? Est-ce que les Bosniaques n’ont que simplemet « critiquer » les massacres commis par les Serbes ? Le politicien haïtien semble incapable de courage authentique.
Il faut ici nommer les choses par leur nom : il s’agit là soit d’indifférence soit de lâcheté. Dans les deux cas, ces individus n’agissent pas en futurs hommes d’Etat. Si nos élites politiques et intellectuelles sont incapables de s’indigner ou de se révolter contre les mauvais traitements infligés à nos frères, ils ne peuvent empêcher ni aux étudiants qui ont organisé la manifestation pacifique, ni à moi qui leur ai apporté mon soutien d’exprimer notre solidarité envers nos frères victimes. Dans cette escalade de la violence, les victimes sont toutes Haïtiennes. Pas un seul Dominicain n’a été victime de violence dans notre pays. Est-ce aujourdh’ui à nous, Haïtiens, de nous justifier, de nous excuser ? . Lorsqu’un Président américain ou chinois voyage, il suscite presque systématiquement des manifestations contre lui ; il ne s’en offusque pas pour autant et surtout ne songe ni à quitter précipitamment le pays hôte ni à ensuite faire des propos incendiaires, car cela serait humiliant pour ce pays hôte. Pourquoi les choses sont-elles différentes avec nous ? Au nom du peuple haïtien, je demande au Gouvernement Boniface/Latortue de ne pas nous infliger cette honte supplémentaire en donnant satisfaction à un ambassadeur dominicain incapable de juger du bon moment pour conseiller une visite officielle à son président, qui réclame aujourd’hui des excuses publiques.
Je voudrais faire ici des propositions concrètes : Il faut condamner systématiquement et formellement la moindre violation de droit humain en République Dominicaine. Exiger que la loi soit une pour tous et que les coupables soient sévèrement punis. Nos positions doivent être à la fois fermes et toujours pacifiques. Quels que soient les crimes commis envers nos compatriotes et notre honneur, nous ne devons jamais répondre que par les armes de Nelson Mandela : la révolte inflexible et sans violence. Il ne faut pas qu’on en arrive à un point où d’un coté de la frontière les violences persistent et que de l’autre les produits dominicains soient boycottés, nous sommes à peu près leur deuxième marché d’exportation. Il faut bien comprendre une chose : les Dominicains ne nous respecterons que lorsque nous nous respecterons nous-mêmes et que nous cesserons d’accepter d’être maltraités et insultés. M ap di w non ! Je dis non à la lâcheté, à l’indifférence, aux calculs et aux compromissions.
« Le bourreau frappe toujours deux fois, la seconde par le silence des victimes. »
Fòk nou sispann mache tèt bese, ayisyen se moun tou !
Guy PHILIPPE,
Secrétaire Général du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN),
Candidat à la Présidence d’Haïti
guyphilippe@hotmail.com
00 509 454 04 22
FRN (Haïti) 9 rue Casseus, Pacot, Port-au-Prince, Haiti

Guy PHILIPPE répond aux fausses accusations répandues par le Miami Herald

Monsieur le Directeur,
Monsieur le Rédacteur en Chef,

Depuis plusieurs mois, votre journal, le Miami Herald, ouvre ces pages à un journaliste qui colporte à mon propos une longue liste de contre vérité. Un dernier article paru ce 23 décembre 2005 dépasse toutes les limites du mensonge.

Messieurs, je suis un ardent défenseur de la liberté de la presse, j’accepte même volontiers de voir publier des commentaires ou des avis désobligeants sur ma personne. Mais je ne puis tolérer de voir exposer par M. Joe MOZINGO des allégations toutes plus fausses les unes que les autres, d’autant plus qu’il présente celles-ci comme des vérités avérées. J’estime que nous en sommes arrivés à un point où le minimum que vous puissiez faire, pour réparer les torts que ces allégations me causent, est de m’accorder un droit de réponse.

Tout d’abord, sachez que je n’ai jamais eu aucun autre lien avec les trafiquants de drogue que celui de les avoir poursuivis dans le cadre de mes anciennes fonctions de Commissaire de Police. J’ai fait ce travail avec tant de conviction que, en 1998, en présence d’observateurs des Droits de l’Homme (venant de la MICIVICH) ainsi que d’experts de police venant de Nations Unies (MINUAH) j’ai été élu commissaire de l’année. Il serait donc, aujourd’hui, bien étonnant que les narcotrafiquants songent à financer la campagne électorale que je mène justement pour pouvoir à nouveau et encore plus combattre le crime, la corruption et les trafics en tout genre qui nuissent tellement à mon pays, tant sur le plan intérieur qu’au niveau de ses relations internationales. La constance avec laquelle M. Joe MOZINGO tente de me coller une image de narcotrafiquant, m’autorise à penser que soit il est très mal informé - certainement par l’un ou l’autre de mes adversaires - , soit il est carrément au service de l’un d’eux… voire peut-être même fait-il le jeu des narcotrafiquants qui savent, par expérience, suite à la chasse que je leur ai donnée dans mes fonctions de police, que mon arrivée au pouvoir sonnerait le glas du laisser-faire dont ils ont bénéficié jusqu’ici.

Je me permets, à toute fin utile, de vous rappeler qu’un accord entre les deux gouvernements haïtiens et américains autorise les agents de la DEA à intervenir sur notre sol national. Après avoir été l’un des principaux artisans du départ du dictateur Aristide –dont les liens avec les narcotrafiquants sont reconnus et démontrés, voici deux ans que j’ai rendu les armes. Depuis cette date, je n’ai jamais vécu caché. Mon domicile est de notoriété publique, encore plus ces dernières semaines que je me suis déclaré candidat à la plus haute fonction de mon pays, la présidence.

Je me demande même ce qui qualifie M. MOZINGO pour affirmer que ma campagne est une des mieux financées… alors que je ne dispose même pas d’un véhicule pour me déplacer. Il ferait mieux de vérifier les informations qui « lui arrivent par le biais de d’officiels américains », informations qui ne reflètent que leurs propres intérêts et objectifs. La première personne venue, qui se donnerait la peine de réellement observer cette campagne présidentielle, verrait que je suis le seul candidat qui ne se paye pas des spots publicitaires télévisés et radiophoniques en plus des espaces concédés aux candidats par la loi électorale. Le seul candidat à ne pas avoir couvert le pays de panneaux publicitaires de grandes tailles. Pour ne pas voir tout cela, sans doute M. MOZINGO doit-il souffrir d’un grave problème de vue. Quotidiennement, le Front pour la Reconstruction Nationale et moi-même menons une véritable bataille pour parvenir à gagner en visibilité, car nos moyens financiers sont relativement faibles. Il en est ainsi parce que justement nous n’avons accepté que les dons provenant de contributeurs dont nous croyons en la probité.

Je me demande vraiment où M. MOZINGO a-t-il déniché un tel argument ? Alors que chacun sait et peut constater de ces propres yeux que la seule campagne ayant vraiment de grands moyens financiers est celle de René PREVAL, qui dispose chaque jour de 95 minutes de publicités télévisées payantes, de 48 véhicules SUV (loués chacun à 180 Dollars US par jour, je vous laisse faire le calcul) et des services d’une firme de consultance (probablement hautement rémunérée) provenant des USA. Tels sont donc les faits, réellement vérifiables, et cela personne vivant en Haïti ne peut prouver le contraire. Je vous mets personnellement au défit d’apporte la moindre preuve qui puisse suggérer que ma campagne dispose de moyens financiers importants, et encore plus que ceux-ci puissent avoir une origine douteuse…

Pour terminer, je veux encore relever un élément « amusant » dans votre article du 23 décembre où il est dit que j’ai conclu une alliance avec M. Youri LATORTUE. Ceci est vraiment la cerise sur le gâteau… Je vous répondrais simplement ceci : mon parti présente contre M. LATORTUE, le plus connu et populaire de nos candidats, M. Winter ETIENNE. Ce qui me fait le plus sourire dans toute cette histoire, ce n’est pas que les « informations » que vous présentez soient fausses, c’est qu’elles sont toujours complètement à l’opposé de la réalité. Si vous vouliez faire un travail sérieux et honnête vous auriez pris contact avec moi-même ou mon équipe pour vérifier ces allégations, ou tout au moins entendre notre point de vue ? A ce rythme, je ne serais pas surpris si dans un prochain article vous m’annonciez que ma campagne est financée par Saddam HUSSEIN ou par Al-Qaeda !!!

Je n’ai pas les moyens d’un Aristide pour payer des avocats et faire des procès à des propagandistes de votre acabit… mais je suis fatigué de tous ces mensonges à mon propos et je vais désormais y répondre avec fermeté. Aucun correspondant permanent de la presse internationale en Haïti (comme par exemple celui du prestigieux quotidien français Le Monde ou encore celui de Radio France internationale, qui observe la vie politique en Haïti depuis plus d’une décennie) n’a jamais relayé de telles rumeurs à mon propos. Chacun sait ici qu’elles émanent soit des partisans d’Aristide, Haïtiens ou mercenaires étrangers. Il n’y a pas de coïncidence hasardeuse… un certain nombre de conservateurs américains et d’acteurs de la politique étrangère des Etats-Unis ne peuvent supporter l’idée qu’un leader du Tiers-monde puisse leur tenir tête et en même temps certains secteurs aux USA sont incapables de soutenir un homme du Tiers-monde qui n’accepte ni d’être patronné par eux, ni de chanter la chanson du pauvre miséreux à la façon d’Aristide…
Mais il n’est pas dans mes habitudes de me comporter en victime et de pleurnicher. Quand l’oppression devient insupportable, j’accomplis mon devoir sacré de prendre les armes, comme je l’ai fait pour chasser le dictateur, et je ne présenterais pas d’excuses pour cela.

Je le dis une dernière fois : je n’ai rien avoir avec le narcotrafic, je n’ai jamais conclu d’alliance avec Youri LATORTUE et aucune élite haïtienne ni ambassade étrangère ne finance ma campagne !!!

Veuillez agréer, Messieurs, mes sincères salutations.

Guy PHILIPPE,
Secrétaire Général du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN), Candidat à la Présidence d’Haïti
guyphilippe@hotmail.com
00 509 454 04 22
FRN (Haïti) 9 rue Casseus, Pacot, Port-au-Prince, Haiti

Lire aussi : Le départ du président haïtien Jean-Bertrand Aristide

 
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