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Comment on a vécu ce ''rendez-vous manqué''
Posté le 13 décembre 2003 à 03:06:04 CET par Phil

Informations Générales Il y a des moments de notre histoire qui sont restés peu documentés sur le plan du vécu de l'homme de la rue, sans doute par manque d'un média ou d'une volonté permettant de recueillir ces impressions. Je vous dois un petit compte-rendu sur le 7 décembre, comment il a été perçu, commenté et autopsié ici.

La premier élément à signaler, c'est la victoire et la force du slogan créole "nou pa ka acheté chat an sak" des partisans du non. Le chat de l'autonomie ou de l'indépendance dans le sac de l'article 73, selon certains. A ce slogan était opposé mais moins médiatisé celui-ci , "dé asanblé sé kon dé mantou adan minm trou a". C'est à dire que deux assemblées (au lieu d'une), c'est comme deux crabes de terre mâles dans le même terrier.

Les discussions au sortir du bureau de vote ont également apporté un peu d'éclaircissement sur les interrogations et la pusillanimité du résultat:
- Pourquoi l'expression "assemblée unique" n'apparaît-elle même pas dans la question alors qu'il s'agissait du souhait essentiel du congrès des élus ?
- Pourquoi les francais de passage peuvent-ils eux aussi s'exprimer sur une consultation censée engager l'avenir de la Martinique ?
(Notons que ceux-là se sont déjà pas mal retenus d'aller voter, à l'instar des jeunes inscrits, peu convaincus). Cela rejoint aussi l'opinion de certains Antillais de France qui bien que se sentant concernés ne pouvaient pas s'exprimer dans le cadre de cette consultation n'étant pas inscrits en Martinique.

- Les débats avant et après les résultats ont fait état que des tracts d'une campagne massive basée sur la peur et le mensonge avaient été lachement financés et répandus par les partisans du non et les békés (groupe financier et ethnique vivant en autarcie sociale et familiale en Martinique, descendants des colons), spéculant sur la remise en cause des droits sociaux acquis par les citoyens.
Un élu autonomiste sachant manier le verbe a commenté : "Le mensonge est rapide, la vérité progresse lentement."

Quelques regrets ont enfin été exprimés par les élus partisans du oui, reconnaissant avoir manqué de pédagogie, notamment ces regrets sont :

- que les électeurs n'aient pas suffisamment compris qu'une loi organique sera de toute façon votée au parlement pour l'application de la décentralisation (transfert de compétences de l'état central), décentralisation dont les modalités sont rendues désormais imposées suite à la victoire du non.

- que des renégats aient retourné leur veste (tel Jean Crusol, premier secrétaire démissionnaire du parti socialiste) déstabilisant l'électorat qui d'habitude est loyal à son maire. Trinité et Vauclin, dont les maires socialistes étaient partisans du oui, auraient donc voté non par méfiance. Mais alors pourquoi Sainte-Marie, dont le maire appelait à voter oui sans ambiguité a -t-elle plébiscité le non ?
Ou bien ils ont fustigé l'hypocrisie d'autres maires qui disant oui du bout des lèvres tenaient surtout à leur fauteuil de conseiller général qu'ils risquaient de perdre.

- que les femmes n'aient pas saisi l'opportunité d'exercer la responsabilité politique locale à parité avec les hommes, ce qui était possible avec le scrutin proportionnel intégral dans une seule assemblée, tel que proposé par le congrès des élus.
Avec un conseil général au scrutin uninominal majoritaire et un conseil régional au scrutin proportionnel, on se retrouve donc avec une moitié de parité dans la représentation politique de notre pays. Ce qui est à déplorer comme un recul de la démocratie surtout que déjà avec la récente réforme du scrutin (seuil de 10% pour se maintenir au 2è tour, prime majoritaire de sièges pour la liste arrivée en tête), le bipartisme (comme aux Etats Unis) est fortement favorisé au détriment de la représentation des minorités (pluralisme politique).
Si aux dernières législatives partielles du centre, les partis martiniquais avaient présenté au moins une femme comme candidate, peut-être auraient-elles été plus sensibles à cet argument ?


Parmi les électeurs (jeunes) partisans du oui : les réactions étaient plutôt : "c'est la dernière fois que je vais voter", ou bien "ne venez pas vous plaindre après".

Tant pis ou tant mieux, qui sait ? Autrement dit, qui n'a jamais révé de jouer un petit "couloir" (football en petites équipes) sur la plus prestigieuse pelouse de la Martinique (la Savane de Fort-de-France) ?

 
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